Conflits d'intérets
La section 7 du comité national a décidé de suivre les règles suivantes de gestion des conflits d’intérêt.
Conflits majeurs et mineurs
- La section considère qu’il y a un
conflit d’intérêt majeur dans les dossiers
impliquant vis-à-vis des membres de la
section :
- un conjoint, un membre proche de la famille, etc.
- une relation professionnelle très étroite (telle que jugée par la section)
- une relation hiérarchique directe très récente
- pour le recrutement des CR, un ancien doctorant ou ancienne doctorante
- La section considère qu’il y a un
conflit d’intérêt mineur dans les dossiers
impliquant vis-à-vis des membres de la
section :
- un collaborateur ou une collaboratrice récent (articles rédigés dans les 5 dernières années, collaboration en cours, etc.)
- un membre dans les 2 dernières années du même laboratoire
- pour le recrutement des CR, un.e candidat.e ayant soutenu sa thèse dans le même laboratoire
- pour le recrutement des CR, un.e candidat.e proposant son laboratoire parmi les laboratoires d'accueil demandés
- pour le recrutement des DR, un.e ancien.ne doctorant.e
Par ailleurs, un membre de la section peut se déclarer en conflit mineur ou majeur dans d’autres cas s’il en ressent le besoin.
En revanche, les situations suivantes ne constituent pas un conflit :
- appartenance à un projet commun sans collaboration directe
- appartenance à un même domaine ou communauté scientifique
- participation à un jury de thèse ou d’HdR (même en tant que rapporteur ou rapportrice)
Conséquences des conflits
En situation de concours : en cas de conflit majeur, le membre de la section se retire du concours (après le jury d’admission sur dossier dans le cas du concours CR) ; en cas de conflit mineur, il ou elle ne s’exprime pas sur le dossier, même par le biais d’un vote, mais peut éventuellement répondre à une question ne portant pas directement sur le ou la candidat.e en cas de sollicitation.
Dans les autres situations (évaluations, promotions, expertises, médailles, etc.) : le membre concerné par un conflit (majeur ou mineur) ne s’exprime pas sur le ou la candidat.e et peut sortir de la salle pendant la discussion, s'il le souhaite.
Référent.e.s
La section nomme les référent.e.s suivant.e.s :
- Parité : Barbara Nicolas
- Handicap : Sophie Tarbouriech
Proposition de médailles
Les médailles sont attribuées à des chercheuses et chercheurs, pas nécessairement employés par le CNRS ou appartenant à une UMR.
L’institut demande à la section de lui faire des propositions. Cette année il est demandé aux sections de proposer deux récipiendaires (1 homme et 1 femme) pour chaque type de médaille. Plusieurs propositions de récipiendaires de médailles d’argent et de bronze ont été transmises à la section, en particulier par les directrices et directeurs de GdR et de laboratoires.
La section tient à préciser que les propositions pour les médailles de bronze ou argent peuvent venir de tout chercheur ou chercheuse travaillant dans les domaines thématiques de la Section 7. Des argumentaires détaillés de soutien (mettant en particulier en avant les contributions scientifiques principales) sont particulièrement utiles au travail de la section et elle salue les très bons dossiers qui lui ont été proposés ou dont elle s’est saisie.
Médaille de bronze
La médaille de bronze récompense le premier travail d’un chercheur ou d’une chercheuse déjà autonome et prometteur dans son domaine. Cette distinction représente un encouragement du CNRS à poursuivre des recherches bien engagées et déjà fécondes.
Cette année, la section propose deux récipiendaires, triés par ordre alphabétique :
- Nina Amini
- Claudio Pacchierotti
Médaille d’argent
La médaille d’argent est remise à des chercheurs et des chercheuses en pleine activité, reconnus sur le plan national et international pour leurs contributions scientifiques.
La section propose deux récipiendaires, triés par ordre alphabétique :
- Michel Beaudouin-Lafon
- Isabelle Bloch
Promotions
Lors de chaque session d’automne, les sections du comité national classent les chercheurs ayant candidate à une promotion. Seuls les membres de rang A et B siègent pour les promotions CRHC, et seuls ceux de rang A siègent pour les promotions DR1, DRCE1 et DRCE2. Le CNRS n’a pas l’obligation de suivre les propositions des sections et l’institut peut promouvoir le ou la candidat.e de son choix
Mise à part la promotion au grade DRCE2, pour laquelle aucun chercheur de la section 7 n'est promouvable, la section souhaite préciser qu’elle a reçu de nombreuses candidatures de grande qualité. La section transmet à l’INS2I les classements suivants. En cas d’ex-aequo, les candidats sont triés par ordre alphabétique.
Promotions au grade DRCE1
- Patrick Girard
- Lori Lamel
- Laure Blanc-Féraud
- Michel Dhome
Promotions au grade DR1
- Pierre-Olivier Amblard
- David Coeurjolly
- Gersende Fort
- Dmitry Peaucelle
- Thierry Simeon
- Guillaume Gravier
- Solvi Ystad
Promotions au grade CRHC
La section ne propose aucun candidat pour la promotion au grade CRHC. Pour cette promotion l’ancienneté dans le grade CRCN a une importance significative. La section regrette que le nombre de candidates et candidats soit très inférieur au nombre de promouvables, en particulier parmi ceux qui ont le plus d'expérience. À titre d’information, les candidatures sont ainsi réparties par échelon de référence :
Promouvables | Candidat.e.s | Proposé.e.s | |
---|---|---|---|
Échelon 10 | 18 | 0 | 0 |
Échelon 9 | 17 | 0 | 0 |
Échelon 8 | 21 | 1 | 0 |
Échelon 7 | 31 | 4 | 0 |
La section rappelle que la promotion CRHC est indépendante d’une potentielle candidature (en cours ou à venir) à un recrutement DR2.